Etrange rencontre (PV Caporal)

La sensation était intense et Arko ne connaissait pas cette douleur.
Il sentait les nerfs de sa gorge à la limite de se faire trancher.
Il se débattit avec rage de ses pattes ou sa force restait.
Arko était coriace mais si le loup ne répétait pas deux fois sa questuion,
il serait perdu.

Il ne compter pas répéter sa question pourtant.
Enfin…pas tout de suite.
Il voulait d'abord lui faire payer son arrogance,
qu'il comprenne qui il est, et qu'il ne devait pas le prendre à la légère.
Alors, cessant de le secouer et sans faire attention aux quelques coups
qu'il lui donnait, mais le tenant toujours aussi fermemant,
il le poussa sur le côté pour le mettre sur le dos.

Pris à la jugulaire, Arko était contraint à suivre les gestes que le loup lui infligeait.
Il ne voulait pas se retrouver sur le dos et c'est pourtant ce qu'il fit.
Au risque de s'arracher la gorge lui même il suiva le mouvement.
Jamais il ne s'avouera vaincu mais la perte de force le montrera.
Arko se débattait toujours mais sur le dos il n'en pouvait plus.

Il le fixa intensément, ses yeux ne reflétant aucune pitié.
Il posa une patte sur son ventre, toutes griffes sortie,
enfonçant celle-ci dans sa chair.
Il grogna en resserrant légèrement son étreinte
et dit, entre ses grognements et toujours aussi inarticulé
mais avec une voix qui ne laissait d'autre solution que de lui obéir :
"Et cette fois tu as intérêt à me répondre,
qui es-tu ?"

Arko se trouvait soumis au loup mais il n'en faisait rien.
Il cherchait tout d'abord à se maintenir en vie et pour le moment il n'allait pas faire de fautes.
Il préféra répondre à la question du loup bien que sa ne lui apporterait peu.
D'une voix saccadé, il essaya tant bien que mal d'articulé.

- Ar... Arko.

Parfois le fait d'obéir pouvait sortir d'un mauvais pas.
Arko ne se doutait pas d'une seconde qu'il avait face à lui une personne donc il connaissait fort bien et depuis longtemps.

Caporal non plus et pourtant.
Son nom ne lui dit rien car il était situé trop
au fond de lui pour qu'il puisse s'en souvenir
mais il était tout de même situé en lui.
Et il lui fit avoir une réaction qu'il n'avait jamais eut
sans même qu'il puisse lutter, sans même sans rendre compte
et en même temps le laissant incompréhensif de se qu'il faisait.
C'était comme si ce seul nom avait était une formule magique
qui lui faisait faire une chose qu'il ne pouvait
ni faire autrement ni ne pas faire
car elle lui donnait envie de ne pas resister,
comme un parfum si alléchant qu'on le suit à la trace,
même si à la fin on se doute qu'il aboutit à un guet-apens.
Et il obéit à cette formule aussi bien qu'il suivit ce parfum
car il fit une chose complètement inimaginable pour lui
rien que la seconde d'avant.
Il reposa sa patte au sol d'un geste lent comme s'il rendait les armes
et sa mâchoire devint toute molle,
bien assez pour s'en dégager facilement.
Il ne détachait plus les yeux de ceux du loup brun,
fondant son regards avec le sien,
ne bougeant plus, n'étant plus du tout en alerte
et, impensablement avec lui, étant le ventre à découvert
et dans une attitude plus du tout sur le qui-vive mais décontractée.
Pourtant ce nom ne lui rappelait absolument rien, ne lui disait rien
et lui faisait malgré tout donner au loup
la plus belle occasion possible d'inverser la situation.
Mais que faisait-il ?
Il n'arrivait même pas à se le demander
et pour la première fois depuis qu'il savait à peine marcher,
il se soumettait totalement et sans réfléchir à son instinct
un instinct qu'il avait depuis longtemps
échangé contre de l'obéissance.

Alors que Arko avait les yeux mi clos, ne sentant plus son souffle.
Il ne sentit d'un coup plus cette pression de son adversaire.
Il le regarda d'un mauvais oeil et ayant repris un peu de souffle,
il fit une roulade de coté et aussi impressionnant qu'il en soit.
Arko n'avait eu aucun mal a dégager sa gorge.
A nouveau debout, la gorge en sang, il fixait le loup blanc.
En temps normal il aurait déjà sauter dessus mais Arko l'observait.
Tout en restant sur la défensive il le fixait adroitement dans les yeux.
Pourquoi l'avait t'il lâché ? Et ce regard qui n'osait plus le faire bouger.
C'est comme si le temps s'était arrêté, Arko était tout aussi paralysé.
Le regard avait quelque chose d'unique mais Arko ne voyait pas quoi.

Il s'écarta du loup en reculant très légèrement
et ne fit plus un geste.
Il avait l'impression que les yeux du loup contrôlaient
un étau invisible qui lui enserrait la moindre partie de son corps
l'immobilisant autant que si du béton lui était coulé dessus.
Son cœur battait à tout rompre et ses pattes tremblaient
très légèrement, presque imperceptiblement.
Il n'était pas du tout en posture de combat
et à ce moment là, même un jeune loup
qui n'aurait jamais, de sa vie, combattu,
aurait pu le tuer sans faire trop d'effort.
D'ailleurs si le loup le réattaquait
il ne se défendrait peut-être même pas.
Et il détestait cette situation, il se sentait tellement…faible
face à tout ce qui l'entourait à moment-là.
Il tenta donc de se resaisir, rompant le lien qui s'était forgé
entre leur deux regards et s'obligeant à grogner
sur ce loup qui lui paraissait désormais si…particulier.
Il réussit à maintenir ce grognement provocateur et aggressif
quelques instants avant qu'il ne s'effondre peu à peu
ne laissant plus qu'un vaste écho qui résonnait faiblement.
Mais la flamme de la rage d'écraser l'adversité
qui brillait constamment dans ses yeux s'était rallumé
bien que ce n'était qu'un voile pour caché
tout le trouble qui l'habitait à present.
Oui, ses pattes ne tremblaient plus et son allure
semblait presque similaire à celle qu'il adoptait habituellement
mais au fond de lui, son cœur continuait de battre la chamade
et des question commençait à venir bousculer son esprit.
Mais quel était donc ce nom
qui l'empêchait d'agir comme il l'entendait ?

Quand le loup grogna, il montra simplement les crocs en réponse.
Toujours le regard des yeux dans les yeux, Arko revoyait peu à peu des éléments de sa vie intérieur.
Sa soeur qu'il avait perdu, sa soeur qu'il martyrisait, sa soeur qu'il aimait.
Mais avant cela il ne vit rien, seulement les pupilles du loup blanc.
Au bout d'un moment, Arko eu le sentiment de se trouver face à lui même.
Puis en clignant des yeux comme l'éclair, une image gravis un souvenir.
Se mordant les lèvres n'osant parler, il finis par dire tout bas.

- No... Nowak ?

Ce nom qui allait peu être faire la différence.
Le nom de son frère qu'il n'avait vu que louveteau.
Il n'y pensait pas mais si tout cela était bien vrais.
Arko resta de nouveau muet attendant une réaction du loup.
Pourtant il avait clairement dit qu'il se nommé Caporal,
Arko ne savait plus quoi penser.

Il replongea sans le vouloir son regard dans celui du loup
sans plus pouvoir l'y détacher cette fois.
Il persévérait à garder une allure imposante,
sur ses gardes, fière et agressive
mais sans le montrer il semblait perdu.
Qu'est-ce qui se passait ?
rien n'avait jamais pu le déstabiliser
alors pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi ainsi ?
Puis il dit un nom, un nom qui encore une fois ne lui dit rien,
enfin au début, mais qui provoqua un effet en lui
tel qu'il n'en avait jamais ressentit.
D'un seul coup, l'assurance qu'il avait retenté de se donner
se dissipa pour laisser place à encore plus de doute.
Nowak…cette fois il était sur d'avoir déjà entendu ce nom quelque part !
Mais où ?
Il eut une sorte de flash-back qui dessina quelques
images et même des odeurs incontrôlées en lui.
Il vit une grotte qui empestait le louveteau.
Sûrement celle de sa naissance vu qu'il n'était jamais allé dans d'autres
puisqu'il trouvait les bébés détestable.
Puis il se sentit comme rapetissé et se revit en bas-âge.
À côté de lui se trouvait une petite louvetonne toute mignonne
et un louveteau surexité.
Il reconnu les deux comme son frère et sa sœur
vu la situation dans laquelle ils se trouvaient.
Puis comme elles étaient apparu à lui, les images se dissipèrent
et dans un vaste murmure de la voix de la louvetonne
il discerna en dernier lieux un vague
"Nowak ! Tu m'écrabouille !"
Ce moment qui ne dura que quelques secondes
lui parut durer une éternité.
Mais son allure passa du doute
à la surprise et la stupéfaction en un éclair.
Ce moment qu'il avait toujours redouté,
le moment où son passé le rattraperait, était arrivé.
Car en effet, il savait désormais, ou croyait savoir,
qui était Nowak.
C'était son frère !
Mais alors qui était Arko ?
Un ami d'enfance, ou un ennemi qui sait.
Et sa réaction se fit suivre instantanément,
hérissant son poil et grognant comme jamais
il était redevenu égal à lui-même
et exigerais cette fois une réponse claire
sinon il ne la reposerait pas comme avant.
"Comment connais-tu ce nom !?"

Arko était lui aussi perturbé.
Il voyait dans le regard du loup des souvenir d'enfance encore et toujours.
Il voyait ce loup si noble se métamorphoser en louveteau.
Et ce louveteau n'avait autre que l'image de celui de son frère Nowak.
Quand le loup blanc lui posa cette question.
Il répondit sincèrement sans chercher comment ni pourquoi.

- J'ai perdu un frère il y'a maintenant plusieurs années.
Votre regard ressemble étrangement à celui ci et pendant un instant j'ai cru que vous étiez lui.
Mon frère Nowak.

À ces paroles, son aspect agressif s'enfuit
en même temps que sa conviction d'avoir compris
pour le replonger dans le doute.
Pourquoi disait-il être le frère de Nowak ?
Parce que dans ce cas, il serait donc son frère
mais ce n'était pas possible, il était sur de n'en avoir qu'un.
C'était la seule chose dont il était sûr d'ailleurs,
que Nowak était son seul frère.
Il mentait forcément dans ce cas et
pour une raison inconnue mais la question restait la même,
où les avait-t-il connu, lui ou son frère d'ailleurs.
Ses yeux virèrent à la rage intense
et il sauta sur le loup d'un élan impulsif,
ce qu'il ne faisait jamais sans réfléchir
avant aux conséquences d'habitude,
l'envoyant au sol en bloquant ses pattes
sans même protéger sa gorge.
Pourtant, dans son état normal jamais il n'aurait pu
faire une pareil idiotie, mais il ne pouvait supporter
qu'on profane ainsi son passé en essayant de le tromper par lui.
"Tu mens ! Tu n'aurais pas du !
Tu n'es pas le frère de Nowak !
Il n'avais qu'un frère et son frère c'est moi !
Alors qui es-tu réellement et pourquoi me mens-tu !?"

Arko était maintenant certain qu'il n'y en avait pas deux comme lui.
Il avait bien son frère face à lui mais lui n'avait pas tout compris.
Alors qu'il était au sol, il fit le point en voyant sa médaille.
L'homme, voila le responsable du nom de Caporal.
Voyant la gorge du loup découverte, il lui attrapa sans mordre le faisant basculer sur le coté et ainsi se redresser et lui expliquer rageusement.

- Ta pas compris que Nowak c'est toi ?
Caporal n'est qu'un pseudonyme donné par les hommes.
Et si je connais si bien ses noms, c'est que je fait partis de cette famille.

Il resta au sol, erberlué.
Alors c'était bien vrai…c'était son frère…
son regard lui confirma à présent.
Un loup normal aurait sauté de joie
et ce serait jetait dans les pattes de pareilles retrouvailles,
mais pas Caporal.
Non, après un moment sans bouger,
essayant de se mettre les idées bien claires
et se mettant en tête toute cette situation étrange,
il se releva simplement et lui parla de la manière
la plus neutre qui soit, sans montrer aucun signe
d'affection ou de joie de le retrouver enfin,
comme s'il ne c'était quitté que quelques heures
ou que ce n'était pas même son frère.
"Arko alors ? Mon frère tu dis…
Dans ce cas, content de te revoir."
Pourtant, content il n'en avait pas l'air.
Peut-être que le peu de Nowak qui restait en lui se réjouissait
mais pour Caporal, la famille n'était qu'une faiblesse.
Et voir que la sienne, qu'il ne connaissait même plus
avait refait surface…c'était un choc et une déception.
Mais pourrait-il un jour la considérer comme une famille ?
Peut-être que non mais dans ce cas, d'où serait venu
cette paralysie de tout à l'heure en entendant ce nom ?
Peut-être que le Nowak qui dormait en lui
avait momentanément pris la place de Caporal.
Mais en ce moment, c'était ce dernier qui était là.

Arko fit une légère moue de ne pas voir son frère plus stupéfait.
Enfin il ne lui en voulait pas car de longues années les avaient séparés l'un de l'autre.
Arko n'était on ne pouvais pas dire joyeux non plus.
Tant de parcours seul que retrouver sa famille maintenant n'avait plus vraiment d'importance.
En revanche il ne connaissait rien du territoire et trouver un loup qui pouvais lui dire sans lui sauter dessus était plus simple.

- T'aurais pu me tuer.
Sinon qu'est tu devenu depuis le temps ?

Il s'assit, toujours le regard neutre.
Si son frère ne lui posait pas de problème avec les purs ou les maïas
après tout…quel importance ?
Ce qui comptait surtout c'était qu'il soit de sa meute ou à la limite solitaire
mais s'il était maïa…là ça changerais tout.
En tout cas il était content que son frère
ne soit pas un loup du genre sans cervelle et potiche.
C'était peut-être bizarre de juger son frère ainsi
mais il le découvrait et ne le connaissait pas.
Il lui répondit clairement, sans s'étendre d'avantage.
"Mais je ne l'ai pas fait.
Un élément de meute, un combattant.
Et toi ? Mais surtout, de quel meute es-tu ?"

- Ne me regarde pas comme ça imbécile.
Je connais l'histoire ici et du fait que je suis Pur je n'aurais en aucun points rejoint les... les Maïa comme vous dites.
Pour le moment je suis solitaire mais je me cherche une place chez les Purs.

Arko n'avait pas dit le mot imbécile à son frère par provocation.
C'était seulement sa façon de se traiter entre frère.
Leur absence avait été longue mais Arko n'était pas un gentil loulou.
Loin de là.
Il regarda son frère Nowak s'interrogeant sur sa propre meute.

- Et toi alors ? As tu fait cete grossière erreur que de rejoindre ses batards ?

Il grogna légèrement au mot imbécile
même si le sens n'en fut pas insultant.
Mais les rapports entre frères…c'était pas son truc ^^
et il préférait restait distant.
"Bien, je pense que tu n'aura pas de mal à trouver ta place chez les purs."
Et lorsqu'il lui demanda s'il était chez les maïas
il eut un bref sourire ironique en l'entendant.
Pour lui, ça sonnait comme si l'on demandait à un aveugle
s'il était abonné à la télé, bien qu'il ne connaisse cette dernière.
"Je ne suis pas un traître à ma race."
Il aurait pu s'en tenir là mais il avait pris l'habitude d'être clair
car ce n'était pas un loup du genre à jouer sur les mots.
"Je suis pur évidemment."

{Sont quand même des méchants racistes les purs, fin surtout Capo' xD Pov' maïa… :'( }

Arko s'étira faisant ainsi craquer ces muscles trop tendus.
Son frère avait énormément changé tant bien sur la parole que le physique.
Il était imposant mais meurtris de blessures comme jamais.
Arko lui même n'en avait pas autant.
Il allait revenir sur son parcours mais avant toute chose la meute.

- J'aime bien l'histoire de cette meute.
Peut être pourrais tu me donner un petit coup de patte.
J'ai comme on dirais une envie de cogner après ces Maïa.
J'ai appris à me battre et pas forcément avec les bonnes méthodes.

Lui ne bougeait pas, ne faisant pas un mouvement
excepté le gonflement et vidage familier de son torse
qui montrait par sa respiration qu'il était en vie.
Oui Caporal avait forcément changé depuis qu'il était louveteau
mais plus que d'autre en 5ans de sa vie.
"Bien sûr, si tu as besoin d'aide, surtout pour ça
tu n'aura cas me demander.
Et si je ne sais pas de quels méthode tu parles,
j'espère au moins qu'elles ont était efficaces."
Il n'arrivait pas à agir avec Arko
ou à penser à celui-ci comme à un frère.
Peut-être parce qu'il ne le souhaitait pas d'ailleurs…
Il ne savait pas, et toute cette situation le laissait perplexe.

Cela, Arko le voyait bien dans les yeux de Nowak.
Il lui parlait comme un vulgaire loup avec un peu plus de sérieux.
On n'osait même pas croire par cette parole qu'il se connaissait.
Il observa à nouveau les blessures de son frère et répondit.

- J'ai une vague impression que tu as presque fait le même parcours que moi.
Nos terre étaient hanté par les hommes, voila ou j'ai atterris.

Il hocha sensiblement la tête
en se remémorant cette grande période de sa vie
qu'avait été celle avec les hommes et leur guerre.
Pourtant il ne la regrettait aucunement.
"Alors ton impression est bonne,
mon parcours à longtemps été rattaché aux hommes aussi."

- Ils se sont servis de moi pour leur guerre.
J'étais dans un chenil ou à chaque période de chaleur,
ils m'enfermaient avec les chiennes une à une.
Sans résister, ils ont eu ce qu'ils voulaient, des chiens loups.
J'ai aussi vécu des atrocités qui m'ont forgé le caractère.
Ce n'est pas les coups, ni les morsures qui m'intimideront.
En attendant je hais les hommes.
Et toi, comment à tu finis ?

Il l'écouta attentivement.
Il avait appris à ne pas être curieux, jamais,
mais s'il apprenais des choses sans le demander,
pourquoi n'écouterait-il pas.
D'autant plus qu'il s'agissait de la vie de son frère.
Son frère…ses deux mots s'assemblait entre-eux encore mal en lui.
Il ne refusait pas d'y croire, non, il refusait simplement
de le considérait autrement que les autres,
il refusait de lui laisser une place importante en lui
car si la famille donnait de la force, lui n'avait jamais apprit
que la faiblesse qu'elle apportait aussi un peu en retour.
Il grogna par contre presque imperceptiblement
aux mots 'je hais les hommes.'
S'il avait eut des similitudes dans leur parcours,
leur conclusion en était bien différente
car lui au contraire était reconnaissant envers ces bipèdes.
Peut-être d'ailleurs que ceux-ci, s'ils avait put comprendre les loups
aurait pris ça pour une forme de syndrome de Stockholm {xD}.
Mais il n'en était rien, car le fait était simplement
qu'il avait appris à ne voir que se qu'il avait gagné dans cette expérience, la force,
et non ce qu'il avait perdu, sa vie.
Quand il lui demanda de lui racontait son parcours à lui,
ce qu'il n'avait jamais vraiment fait, il eut une moue.
Mais enfin bon…il sans sentait étrangement comme obligé,
et sûrement d'aillers qu'il avait sut dès le début du récit de Arko
que ce ne serait pas un partage de sa vie, mais un échange de leur vie.
Alors il commença, racontant en bref, rapidement
et montrant bien qu'il le faisait uniquement
parce qu'il y était tenu.
"Je ne me souvient plus vraiment des moments ou j'étais louveteau
puisque je ne me suis pas rappelé de toi.
Donc je passe directement à là où je suis chez les hommes.
Ils m'apprenaient des mots, ils m'apprenaient des gestes,
et à la fin je devait lier les deux et lorsqu'ils disaient ces mots,
je devait faire le geste qui allait avec sous peine de réprimandes.
Et finalement, je leur ait servit de chien de bataille,
je partait en guerre avec eux, et je les aidait, tuant leur ennemis
et vainquant avec eux.
Mais un jour se fut eux qui furent vaincus, tous morts.
J'était assommé, il m'ont crus morts aussi, alors j'ai survécu.
En me réveillant je suis donc partit
Mais je ne regrette rien de mais 5 ans de vie avec eux,
qu'ils ai étés douloureux ou non."
Il insista sur le fait qu'il ne regrettait rien.
Mais il ne lui racontait que des fait, pas se qu'il avait ressentit.
Il ne raconta pas par exemple, le peur et l'admiration qu'il eut de ses hommes.
Il ne raconta pas le regret et la honte qu'il éprouvait
en ressentant ses coups s'abattre sur lui alors qu'aujourd'hui il les remerciait.
Il ne raconta pas non plus son désarroi sa solitude et sa détresse
en se réveillant se dernier matin parmi les hommes,
en découvrant tous leurs cadavres autour de lui.
Non, de tous ça il ne raconta rien, et ne le laissa pas non plus
transparaître dans ses paroles.
Il était un soldat, une arme, et ne de devait pas même de les ressentir

Arko ne comprenait vraiment pas les hommes.
Ceux qu'ils avaient fréquentés l'avaient maltraité comme jamais.
Pour son frère lui avait appris à vivre avec eux.

- Au moins, tu à partager quelque chose avec ces hommes.
Moi, ils m'ont appris à les détester.
Attaché par une chaine et une corde qui m'étranglait à chaque gestes de ma part.
Enfermé dans une cage qui faisait à peine deux fois ma taille.
J'en passe mais voila comment moi j'ai vécu trois ans de ma vie.

Arko voyait dans les yeux de Nowak que ce qu'il racontait ne l'intéressait pas vraiment.
Ils n'avaient pas la même vision des hommes mais en avait eu une chose identique.
Savoir ce battre, encaisser les coups, ne pas abandonner.

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